Les réseaux de chaleur à l’honneur lors de la journée mondiale de l’environnement

Les réseaux de chaleur à l’honneur lors de la journée mondiale de l’environnement à l'initiative du PNUE, un organisme rattaché à l'ONU.

Le 5 juin 1972 s’ouvrait la Conférence de Stockholm sur l’environnement humain. Depuis lors, à l’initiative du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), on célèbre chaque année, le 5 juin, la journée mondiale de l’environnement (JME). La 34e édition de l’événement, accueillie par l’Italie a pour slogan “7 milliards de rêves. Une seule planète. Consommons avec modération.” L’occasion pour DHC News, de revenir plus en détail sur les initiatives du PNUE en faveur du développement des réseaux de chaleur.

Célébrer l’Environnement, et l’Homme

En 1972, la Conférence de Stockholm a abouti à la création du PNUE – le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Cet organisme a pour objectif de répondre aux problématiques environnementales et d’encourager les politiques d’amélioration de la qualité de vie, sans mettre en péril celle des générations futures. À travers la journée mondiale de l’environnement, l’ONU cherche à donner une dimension davantage humaine aux problématiques environnementales.

Les actions autour de cet événement ont lieu dans le cadre de l’Exposition universelle, l’Expo Milano qui se tient cette année du 1er juin au 31 octobre. Plus de 140 pays et plusieurs organisations internationales sont représentés – notamment l’ONU. Cet événement international, célébré tous les 5 juin dans plus d’un centaine de pays, est le principal levier utilisé par l’Organisation des Nations Unies pour provoquer une prise de conscience collective : il est urgent d’agir pour préserver notre planète ; à quoi ressemblerait-elle si chacun des 7 milliards d’humains qui la peuplent s’engageait à changer un élément, même minime, de son quotidien ?

Vers une consommation durable et responsable

Modifier en profondeur ses habitudes de consommation énergétique, c’est notamment par cela que peut passer le changement. La mise en place d’un réseaux de chaleur, alimenté par des énergies renouvelables (géothermie, biomasse, cogénération…) est une action qui s’inscrit en tout point dans la démarche que souhaite insuffler le PNUE à l’échelle de la planète avec la journée mondiale de l’environnement. Toutefois, cet événement international n’est pas la seule action à travers laquelle le Programme des Nations Unies pour l’Environnement promeut les réseaux de chaleur.

En effet, le PNUE met en avant deux aspects propres aux réseaux de chauffage urbain : leur intérêt économique et l’efficacité énergétique qui réduit les investissements. Afin d’étayer ses recommandations (développer et moderniser les réseaux de chaleur et de froid), l’Organisation des Nations Unies, par le biais du PNUE, en collaboration avec le Centre pour l’efficacité énergétique de Copenhague, l’ICLEI, a publié un rapport le 25 février 2015 : “District Energy in Cities: Unlocking the Potential of Energy Efficiency and Renewable Energy”. Celui-ci souligne le rôle prépondérant que peuvent jouer les réseaux de chaleur et de froid pour les villes dans leur transition énergétique. Les villes représentent 70 % de la consommation d’énergie dans le monde et près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre. Le rapport du PNUE démontre que la transition des villes vers des réseaux de chaleur et de froid pourrait diviser par deux la consommation d’énergie primaire et concourir à la réduction des émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 60 % d’ici 2050.

Il faudra donc compter sur les réseaux de chaleur et de froid dans les années à venir, à la fois pour des raisons environnementales et économiques. C’est en tout cas la recommandation soutenue par l’Organisation des Nations Unies, à travers le Programme des Nations Unies pour l’Environnement.

Source de l’image à la Une : www.unep.org

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