La ville de Toulouse, en la personne de Jean-Luc Moudenc, Président de Toulouse Métropole, vient de signer un contrat de Délégation de Service Public de 26 ans relatif à un nouveau réseau de chaleur et de froid, baptisé « Plaine Campus », et qui sera conçu, réalisé et exploité par Dalkia. Ce réseau devrait desservir 15 000 équivalents logements à partir d’énergies renouvelables et de récupération.
En effet, ce nouveau réseau desservira eau chaude sanitaire et chauffage à sept quartiers grâce à la récupération de la chaleur fatale de l’usine de valorisation de déchets du Mirail, à travers un réseau de 36 kms de canalisations et à la récupération de chaleur du Centre de Recherche de l’Espace Clément Ader.
Dalkia assure qu’une chaufferie gaz, intégrée au réseau, sera réalisée sur la zone Plaine Campus Aerospace afin de compléter et d’éventuellement venir en secours du réseau. Les travaux, à hauteur de 49 millions d’euros, dont 14 millions ont été subventionnés par le fonds chaleur de l’ADEME, devraient débuter en 2017, et le réseau devrait être opérationnel d’ici 2018.
Pierre Trautman, adjoint au maire de la ville de Toulouse, a commenté : « Il s’agit pour Toulouse Métropole de l’opération la plus importante depuis ces 10 dernières années en matière de réduction des émissions de CO2 sur le territoire, et en France depuis ces 5 derniers années, du plus grand réseau de chaleur en création avec 120 GWh de chaleur délivrée à terme. »
Ce nouveau réseau, à la pointe de la technologie, sera piloté à distance à partir du centre de pilotage de Dalkia situé à Borderouge, et son taux d’Energies Renouvelables (EnR) monterait selon Dalkia à 70%, ce qui permettrait d’éviter le rejet de 19 000 tonnes de CO2 par an.
Jean Michel Mazalérat, PDG de Dalkia, a conclu : « Les réseaux de chaleur vertueux jouent un rôle majeur dans le développement durable des territoires. L’objectif de la loi de transition énergétique en la matière est ambitieux : multiplier par cinq les quantités de chaleur renouvelable et de récupération livrées par les réseaux à l’horizon 2030. Toulouse Métropole va ainsi pouvoir à la fois contribuer à cet objectif et maîtriser sa consommation d’énergie tout en proposant à ses habitants une solution de chauffage plus économique et plus respectueuse de l’environnement. »