La centrale biomasse, Chartres Métropole énergie, a terminé sa phase de test fin mars. Mise en service depuis novembre, elle a été inaugurée début avril par le président de Chartres Métropole, Jean-Pierre Gorges, et Régis Elbez, secrétaire général de la préfecture d’Eure-et-Loire. La centrale a nécessité un financement à hauteur de 60 millions d’euros, dont 40 millions sont consacrés à la centrale et le reste, destiné à la création et au remplacement des réseaux.
Selon le président de Chartres Métropole énergie, il s’agit de la première usine de cogénération classe B de France. Une antenne régionale du cabinet Merlin s’est chargée de sa conception et une filiale d’Eiffage a pris en main sa construction.
Implantée à Gellainville, la centrale de cogénération biomasse utilise des déchetteries d’Eure-et-Loire et du département de l’Essonne pour produire annuellement 70 gigawattheures (GWh) de chaleur et 50 GWh d’électricité. Elle fonctionne 24h/24 et consomme 8 tonnes de bois recyclé par heure. En cas de maintenance de la centrale et pour prendre le relais, l’ancienne chaudière gaz est conservée.
La centrale biomasse alimente des constructions de Beaulieu, fournit en électricité (hors chauffage) 17 000 foyers et produit de l’eau chaude pour 4 500 foyers. Ces foyers sont situés dans le quartier de La Madeleine. Certaines entreprises du périmètre sont également alimentées par la centrale.