Veolia a annoncé une intensification de ses efforts pour éliminer les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) de l’eau potable aux États-Unis, visant à protéger plus d’un million d’Américains contre ces polluants dits « éternels ». Ces composés chimiques, réputés pour leur résistance quasi indestructible et leur accumulation dans l’environnement et le corps humain, posent un défi majeur en matière de santé publique. L’initiative de Veolia, qui répond aux nouvelles normes environnementales, vise à multiplier par dix le nombre de personnes bénéficiant d’une eau traitée contre les PFAS, passant ainsi de 140 000 à environ un million.
Dans le cadre de ses projets de dépollution, Veolia a lancé son trentième projet dans l’État de New York, ajoutant 17 puits supplémentaires à son réseau de traitement. Cette expansion permet déjà à plus de 140 000 résidents, principalement dans le nord-est des États-Unis, d’accéder à une eau répondant aux normes strictes en matière de PFAS. La démarche de Veolia s’aligne sur les nouvelles directives fédérales américaines visant à limiter la présence de ces substances dans l’eau courante, marquant un tournant dans la régulation nationale de la qualité de l’eau.
Veolia, premier exploitant privé de services d’eau aux États-Unis, sert de l’eau potable à environ vingt millions d’Américains. La société gère ses installations sous deux modèles distincts : la propriété directe pour deux millions de consommateurs et un modèle de contrat de service pour dix-huit millions. Avec plus de cinquante projets en préparation pour se conformer aux nouvelles normes, Veolia s’engage à étendre son traitement des PFAS à la majorité des installations qu’elle possède, desservant environ 1,5 million de personnes, sur un horizon de trois à cinq ans en fonction des spécificités réglementaires à venir.