D’ici 2023, le gouvernement turc entend consacrer un fonds de 11 milliards de dollars pour promouvoir l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Dans ce sens, il a obtenu le soutien de la Banque Européenne pour La Reconstruction et Le Développement (BERD) pour le financement de la cogénération qui permettra de produire à la fois la chaleur et l’électricité.
En réalité, la Turquie a pour objectif d’atteindre une capacité totale installée du pays jusqu’à 30 % à cet horizon. Son gouvernement prévoit également de couvrir jusqu’à 10 % de la demande énergétique du secteur des transports par le biais des sources d’énergie renouvelables.
Pour ce faire, le pays envisage d’installer 34 Gigawatts d’énergie hydroélectrique, 20 Gigawatts d’énergie éolienne, 5 Gigawatts d’énergie solaire, 1,5 Gigawatt d’énergie géothermique et 1 Gigawatt de biomasse.
Dans le cadre de son plan d’action national pour l’efficacité énergétique, la Turquie prévoit en effet de réduire de 14 % la consommation d’énergie primaire en 2023. Selon la BERD, les ressources intérieures du pays peuvent couvrir près de 26 % de sa demande totale d’énergie.
En pratique, ce fonds permettra de déployer une série de mesures dont l’objectif est de promouvoir les énergies renouvelables, le chauffage urbain et de la cogénération.
La Turquie pourra ainsi mettre en place un mécanisme national de financement de l’efficacité énergétique et un cadre réglementaire visant à créer un marché du chauffage et de la climatisation.
Rappelons que la BERD a investi jusqu’à ce jour environ 12,1 milliards de dollars dans de nombreux projets en Turquie, dont 50 % sont consacrés aux systèmes d’énergie verte.