L’énergéticien français, Engie, vient d’annoncer qu’il a remporté un contrat portant sur l’optimisation de l’ensemble de la distribution et de la production d’énergie de l’Université d’État de l’Ohio, aux États-Unis. Cette annonce a également été l’occasion pour Engie de présenter ses solutions logicielles.
Engie se propose donc comme éditeur de logiciel. En effet, l’énergéticien français a présenté un ensemble de logiciels : Darwin qui est une plateforme destinée à la performance des actifs renouvelables d’Engie, Smart Institutions qui permet de suivre en temps réel la consommation et Nemo qui a pour but de modéliser les réseaux de chaud et de froid.
Darwin est une plateforme qui connecte, dans 21 pays, plus de 15 GW d’actifs renouvelables provenant des centrales hydrauliques, de panneaux photovoltaïques, d’éoliennes et d’une centrale biogaz. Darwin permet à Engie de définir les meilleurs fournisseurs de potentiels clients et d’anticiper les problèmes de maintenances, d’anticiper la production et de gérer son intermittence. La plateforme reçoit, toutes les secondes, 200 000 données.
Smart Institutions a été déployé par Engie afin de suivre et d’optimiser la consommation en temps réel 500 bâtiments de l’Université de l’Ohio, des 3 stades sportifs, de l’hôpital universitaire et des résidences étudiantes. Les données recueillies à l’aide de 12 000 capteurs peuvent être accessibles par tous.
Nemo utilise des algorithmes d’optimisation et d’intelligence artificielle pour concevoir, modéliser et optimiser les réseaux de chauffage et de climatisation d’une ville. Il s’agit d’une carte réseau qui permet d’avoir une visibilité sur les contraintes de production et la contrainte hydraulique. L’outil permet de minimiser les coûts tout en optimisant le dispatch et garantir la demande avec des contraintes de mix énergétique, d’émissions de GES et de consommation d’eau prises en compte. Nemo permet également de visualiser les lieux des installations endommagées.
La modélisation des modifications du réseau est également possible : ajout et suppression d’une centrale ou des boucles… Pour que l’équilibre entre le coût des infrastructures et l’efficacité énergétique soit garanti, le niveau d’investissement est établi suivant les résultats obtenus. Ainsi, l’ensemble des réseaux a été interconnecté et 2 des 4 centrales ont été rénovées puis une autre abandonnée, selon le deputy director chez Engie, Olivier Racle.