Réseaux de chaleur : d’où viennent les énergies ?

Pour alimenter un réseau de chaleur, il faut une (ou des) source(s) d’énergie. On utilise différentes sources d’énergies dites « primaires » (charbon, vent, rayonnement solaire…), disponibles dans la nature. Leur exploitation produit les trois sortes d’énergie « secondaire » (énergie primaire transformée) utilisées dans les réseaux de chaleur : les énergies conventionnelles, les énergies renouvelables et les énergies de récupération.

 

Les énergies conventionnelles

Ce sont les énergies les plus utilisées jusqu’à présent. Les énergies conventionnelles permettent de répondre facilement et rapidement aux besoins énergétiques humains. Cependant, elles entraînent beaucoup de pollution, d’où la recherche de nouvelles sources d’énergie aussi efficaces, mais plus propres. Il y a deux grandes branches dans les énergies conventionnelles :

l’énergie nucléaire (ou atomique) : elle est créée dans les centrales nucléaires, par la fission d’atomes d’uranium. Ce phénomène produit de la chaleur ; on s’en sert pour chauffer de l’eau dont la vapeur entraîne des turbines. C’est leur mouvement qui produit de l’électricité.

l’énergie fossile : il s’agit de la combustion d’éléments naturels, pétrole, charbon ou gaz. Leur vitesse de consommation étant supérieure à leur vitesse de formation (des milliers d’années), il ne s’agit pas d’énergies renouvelables.

 

Les énergies renouvelables

photovoltaique

Ce sont des énergies alternatives, moins polluantes. Elles sont issues de la transformation d’énergies primaires potentiellement inépuisables : la chaleur, le vent, l’eau. Ces énergies qui résultent de phénomènes naturels peuvent être stockées et redistribuées en fonction des besoins. Elles regroupent :

l’énergie solaire : des dispositifs tels que les cellules photovoltaïques permettent de transformer la chaleur du soleil en énergie.

l’énergie éolienne : les pales des éoliennes sont entraînées par le vent. Ce mouvement actionne à son tour un générateur qui produit de l’électricité.

l’énergie hydrolique : la puissance du courant permet d’actionner des générateurs. En plus des barrages et centrales placés sur les fleuves, on peut aussi utiliser l’énergie marine.

l’énergie géothermique : il s’agit de la récupération de la chaleur émise par la Terre.

l’énergie de la biomasse : elle est issue de la combustion du bois ou des biocarburants produits à partir de végétaux.

 

Les énergies de récupération

biogaz

Elles sont produites lors d’activités qui n’ont pas pour but premier de créer de l’énergie. Cela dégage deux formes d’énergies récupérables :

la chaleur : on peut récupérer la chaleur produite lors de processus industriels comme l’incinération des déchets. Elle peut produire de la chaleur ou être transformée en électricité.

le biogaz : il se forme suite à la décomposition de matières organiques et peut être transformé en chaleur, en électricité ou en biocarburant.

En France, le plan d’action national en faveur des énergies renouvelables a fixé des objectifs a atteindre pour 2020 : 23% d’énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie et 1,4 mégatonnes d’équivalent pétrole d’énergies de récupération.

Sources : image à la Une, image 1, image 2, image 3

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