D’après une étude récente de l’Université Aalto en Finlande, l’intégration de pompes à chaleur décentralisées dans un système de chauffage urbain pourrait réduire de 24 % les coûts d’exploitation. Les chercheurs ont étudié six bâtiments à Espoo, en Finlande, tous reliés au réseau de chauffage local, avec des pompes à chaleur air-eau conçues pour fonctionner en parallèle. Malgré le potentiel significatif d’économies en cas de vente de chaleur excédentaire aux réseaux urbains, ils ont souligné que les dépenses en capital demeuraient élevées.
Dans ces scénarios, les pompes à chaleur ont fourni jusqu’à 76 % de la chaleur en juillet, le mois le plus chaud en Finlande, ce chiffre tombant à 36 % en février, le mois le plus froid. Les chercheurs ont conclu que le dimensionnement optimisé des pompes à chaleur pour couvrir la demande de chaleur maximale serait le choix le plus rentable. Cependant, ils ont insisté sur l’importance de l’utilisation conjointe des pompes à chaleur et du chauffage urbain pour atteindre un résultat optimal en termes de coûts.
Cependant, bien que l’ajout de pompes à chaleur au réseau de chauffage urbain puisse augmenter les coûts totaux de fourniture de chaleur, les chercheurs ont averti que les coûts d’investissement initiaux pour les pompes à chaleur ne sont pas économiques dans le cas étudié. Ils ont suggéré une analyse plus approfondie des coûts de maintenance et de remplacement pour tirer des conclusions plus précises sur la rentabilité de l’investissement dans les pompes à chaleur dans les systèmes de chauffage urbain.