Selon un rapport publié récemment sur ResearchAndMarkets.com, le marché du chauffage et du refroidissement urbain devrait représenter 298 milliards de dollars de 2017 à 2026, contre 164 milliards de dollars en 2017.
Le chauffage urbain : un secteur prometteur
Le marché du chauffage urbain est très florissant. Sa forte croissance est soutenue par les avancées technologiques dans les systèmes de cogénération, la hausse des investissements en faveur du développement des infrastructures et la facilité de mise en œuvre des installations.
Selon ledit rapport, c’est le segment résidentiel qui a connu une croissance considérable. Ceci, grâce aux règles strictes imposées par les organisations gouvernementales concernant les émissions des bâtiments et des systèmes de chauffage/refroidissement classiques. À cela s’ajoute la diffusion croissante des systèmes de chauffage urbain à petite échelle dans les villes.
A noter que cette croissance est aussi accentuée dans certaines régions comme l’Asie-Pacifique, qui détient actuellement la plus grande part de marché au cours de la période de prévision.
Une solution contre le réchauffement climatique
Le chauffage urbain n’est pas seulement une alternative idéale pour réduire les coûts. Il figure aussi parmi les nombreuses techniques permettant d’aider l’humanité à lutter contre le réchauffement planétaire.
En réduisant drastiquement les émissions de carbone et en utilisant les ressources énergétiques de façon appropriée, il est possible d’éviter les effets dévastateurs et durables de l’environnement grâce au chauffage urbain.
Il faut rappeler que le chauffage dans le secteur résidentiel et tertiaire est actuellement à l’origine de plus de 30 % des émissions de gaz à effet de serre dues à la consommation d’énergie. L’utilisation des sources d’énergie que les énergies fossiles se présente donc comme une solution économique et plus respectueuse de l’environnement.