L’annonce de la volonté du peuple anglais de sortir de l’Union Européenne ce 24 juin dernier a fait couler beaucoup d’encre, dans la presse généraliste comme dans la presse spécialisée. C’est à notre tour de nous y intéresser et d’explorer les conséquences du Brexit sur le chauffage urbain.
Et c’est Tim Rotheray, directeur de l’ADE (Association for Decentralized Energy – Association pour l’énergie décentralisée), qui se veut d’abord rassurant, livrant à nos confrères britanniques qu’il y a « beaucoup d’opportunités » de croissance dans le secteur du chauffage urbain britannique, malgré la décision, même s’il est « très difficile de savoir précisément l’impact qu’aura la décision. »
Ce n’est pas tant le secteur du chauffage urbain en lui-même qui pourrait être victime, mais plutôt le marché de l’immobilier. Récemment, HM Treasury a accordé 320 millions de livres (387 millions d’euros), une dotation qui devrait aider les collectivités à supporter les réseaux de chaleur. Reste à voir ce que le futur réserve à la construction et à l’immobilier.
Il faudra donc que le Royaume-Uni considère le secteur du chauffage urbain lors de ses futures négociations avec l’Union Européenne.
Bien sûr, le pays n’est pas encore sorti de l’Europe, et même si la presse généraliste s’affaire à décortiquer les conséquences de la « catastrophe », nous préférons être plus prudents, surtout lorsqu’on examine un marché de niche comme le nôtre.
Les théories peuvent aller bon train, mais il reste une vérité inaliénable : personne ne sait de quoi le futur sera fait !