Le verdissement du réseau de chaleur du premier quartier d’affaires européen se poursuit. La Défense mise sur des combustibles conçus avec des matières premières d’origine agricole, les agropellets.

La Défense

Spécialiste des services à l’énergie et concessionnaire principal du réseau de refroidissement et de chaleur de Paris-La Défense, Idex a opté pour des stockages d’agropellets (issus des déchets verts, coques de noix, sarments de vignes, noyaux d’olives, paille de colza ou de maïs…) en remplacement de ses cuves de fioul. Ce combustible a l’avantage de réduire l’empreinte carbone et de contribuer au développement du territoire.

Une modification du fonctionnement des chaudières est nécessaire pour brûler les agropellets. Les brûleurs et le parcours de fumée doivent être changés et un système de décendrage doit être créé. Les résidus seront acheminés par train après leur collecte dans un rayon restreint autour de la centrale. Les cendres issues de la combustion seront, quant à elles, valorisées localement via des plans d’épandage en vue de la fertilisation des sols.

Cette nouvelle installation représente un investissement de 30 millions d’euros, partagé entre Généria et Idex. La Défense pourrait atteindre une réduction de 54 000 tonnes de CO2 et un taux d’énergie renouvelable de 60 %. Les travaux, qui ont déjà débuté, von se poursuivre jusqu’au 15 octobre 2022.