Le LDO accorde des droits de développement pour l’installation et l’entretien des composants du réseau de chaleur, tels que les tuyaux, les câbles et les panneaux. Ces autorisations permettent à des promoteurs tels que Vattenfall de développer rapidement le système.
Vattenfall a conclu un contrat avec le conseil municipal de Bristol pour étendre son réseau de chauffage urbain à travers la ville. La chaleur destinée à ce réseau est produite à partir d’un incinérateur de déchets à Avonmouth. Cependant, il ne s’agit pas d’une source de chaleur à faible teneur en carbone et elle émet du dioxyde de carbone de la même manière que le gaz naturel.
Andrew Foulkes, de Vattenfall, s’est adressé à la commission, soulignant que la production de chaleur représente 45 % des émissions de carbone de la ville. Par conséquent, le développement d’un réseau de chauffage urbain est essentiel pour atteindre l’objectif de desservir davantage d’entreprises et de résidents, de décarboniser le réseau d’ici à 2030 et de créer une concurrence sur le réseau de chaleur.
Dominic Hogg, consultant en environnement, estime qu’un réseau de chauffage urbain est une excellente idée en théorie, mais que la source de chaleur actuelle ne répond pas aux normes de faible émission de carbone. Dans ce contexte, Vattenfall doit envisager d’autres solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Sans cela, il sera difficile pour Bristol d’atteindre son objectif ambitieux de réduction des émissions de carbone d’ici à 2030.