Les objectifs de chauffage urbain d’Amsterdam pourront être améliorés grâce à des plans qui permettent l’utilisation de la chaleur excédentaire d’un centre de données.
En réalité, une partie de la chaleur résiduelle générée par un centre de données, exploité par la société mondiale Equinix, sera valorisée pour chauffer plusieurs bâtiments de l’Université d’Amsterdam. À l’avenir, Equinix prévoit également de fournir 100 % de sa chaleur résiduelle au réseau de chauffage urbain qui alimente actuellement environ 70 000 bâtiments.
Ce projet entre dans le cadre de l’objectif de la ville, qui ambitionne d’éliminer le chauffage central au gaz à l’horizon 2050.
Les initiatives déjà engagées par les autorités d’Amsterdam convergent déjà vers cet objectif. L’année dernière, l’entreprise néerlandaise Nuon a par exemple commencé à étendre le réseau de chaleur de la ville entre IJburg et l’île de Zeeburg. C’est l’un des piliers du projet « Sustainable Amsterdam » qui vise à raccorder 230 000 logements au réseau de chaleur urbain d’ici 2040.
Par ailleurs, le conseil municipal d’Amsterdam a l’intention de construire 50 000 nouvelles maisons au cours des dix prochaines années. Si 70 000 maisons de la ville sont actuellement chauffées grâce à la récupération d’énergie par incinération déchets, l’objectif de la ville est d’étendre ce concept à d’autres sources de chaleur résiduelle.
Dans ce sens, la société de gestion de déchets Renewi, basée au Royaume-Uni, a récemment annoncé l’établissement d’un accord de dix ans qui lui permettrait d’exporter 100 000 tonnes de déchets par an à Londres. Ceci, afin de promouvoir le réseau de chauffage urbain d’Amsterdam grâce à une solution efficace et plus respectueuse de l’environnement.