La ville de Nevers dans la Nièvre (58) met en service ce mois-ci une première portion de son nouveau réseau de chaleur inauguré le 17 octobre 2014. Basé sur une chaufferie biomasse et sur la chaleur produite par l’usine d’incinération de Fourchambault, il engendrera la baisse du prix de l’énergie et la réduction de l’impact carbone du chauffage pour de nombreux Neversois.
La promesse est importante pour la mairie de Nevers : faire baisser la facture énergétique de 30 %. Un objectif qui doit être atteint grâce à un nouveau réseau de chaleur reposant dans un premier temps sur la chaleur dégagée par l’incinération des ordures à Fourchambault. Le réseau utilisera également l’énergie produite par la chaufferie biomasse (bois, écorces, copeaux, bois de récupération…) qui entrera en service d’ici la fin 2015.
Les travaux, débutés en juin 2014, ont été menés par ENEA (Energie Nevers Agglomération), une filiale du groupe DALKIA avec l’aide de l’ADEME, pour un investissement total de 18 millions d’euros. Le réseau atteindra son rendement maximum en 2017 avec un réseau de chauffage urbain de 22 kilomètres. Il alimentera près de 7 000 logements collectifs en chauffage et en eau chaude sanitaire. Parmi les bâtiments publics desservis par le réseau à l’horizon 2017, on compte notamment l’hôpital Pierre Bérégovoy et les collèges et lycées de Nevers, ainsi que la piscine de Varennes-Vauzelles.
Source de l’image à la Une : Jochen Jahnke/wikimedia commons