La Métropole de Montpellier prévoit la construction de nouveaux réseaux de chaleur dans les années à venir afin de réduire la dépendance aux tarifs fluctuants du gaz et de l’électricité, offrant ainsi une solution avantageuse tant pour les résidents que pour les entreprises. Ces réseaux, alimentés par des sources diversifiées telles que le bois, la géothermie, et la méthanisation, remplacent les modes traditionnels de chauffage et sont déjà bénéfiques pour 20 000 habitants et entreprises dans des quartiers tels qu’Antigone et Nouveau Saint Roch.

Place de la Comédie – Montpellier.

D’ici 2030, le nombre de bénéficiaires des réseaux de chaleur devrait quadrupler. Le maire de la Métropole, Michaël Delafosse, a annoncé cette expansion lors de ses vœux à la presse, soulignant l’importance de réduire la dépendance aux sources d’énergie traditionnelles, notamment en réaction aux crises géopolitiques. Les projets en cours, comme l’installation d’une chaufferie bois près du C.H.U., témoignent de cet engagement en faveur d’une énergie plus stable et durable.

Au-delà des considérations économiques et sociales, la transition vers ces nouveaux réseaux de chaleur répond également à des impératifs écologiques en éliminant progressivement l’utilisation du gaz et du pétrole. Les travaux en cours et les investissements dans les infrastructures souterraines visent à garantir la sécurité énergétique de la région tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. En parallèle, des efforts significatifs sont également déployés pour améliorer l’efficacité des réseaux d’eau potable, contribuant ainsi à la durabilité et à la résilience globale de la Métropole de Montpellier.