CPCU, le réseau de chaleur de la ville de Paris, est au beau milieu d’une politique de transformation énergétique de grande envergure.
En mars dernier, le réseau passait à 50% d’EnR&R grâce à l’introduction de la biomasse.
Cette fois, CPCU convertit 5 centrales au gaz naturel et au biocombustible, pour satisfaire aux évolutions de la réglementation sur les émissions.
Bien sûr, c’est aussi l’occasion d’agir pour l’amélioration de la qualité de l’air en Île-de-France, un sujet très sérieux et bien souvent délaissé par les acteurs du secteur.
Les 5 centrales de production de chaleur concernées par ce changement sont :
- Grenelle
- Ivry-sur-Seine
- Kremlin-Bicêtre
- Vaugirard
- Bercy
Selon le CPCU, cette conversion permettrait de réduire de 25% les émissions de CO2, de 90% le taux de poussières, de 98% les émissions de SO2 (dioxyde de souffre), et de 85% les émissions d’oxyde d’azote (NOx).
Un autre avantage de cette conversion est que les livraisons de fioul par train et par camion seront stoppées, améliorant encore l’impact environnemental du réseau.
Les cuves à fioul seront donc démontées et l’arrêt des livraisons incessantes ne pourra que ravir le voisinage des différentes centrales.
On ne peut que saluer ce type d’initiative de la part du CPCU et des autres opérateurs de réseaux de chaleur. Si les réseaux sont souvent cités comme un des piliers de la transition énergétique, on ne communique probablement encore pas assez sur l’optimisation des réseaux, qui permet elle aussi de rénover les installations et d’atteindre un impact environnemental encore plus faible !