Contrôles des bruits émis par les centrales de cogénération

Il y a une certaine révolution dans le Royaume-Uni et en Europe puisque le nombre d’usines de cogénération (CHP) continue de croître, avec un investissement renouvelé dans la technologie de cogénération.

Offrant des avantages économiques majeurs, la cogénération résout les problèmes liés à l’approvisionnement en électricité. Il n’est donc pas surprenant que l’adoption de tels systèmes augmente rapidement.

Mais la mise en place de tels systèmes représente également un défi pour les opérateurs du site, notamment en matière d’impact sonore sur les locaux environnants.

La chaleur et l’électricité combinées ont été traditionnellement générées dans les grandes centrales situées à l’écart des zones sensibles au bruit, telles que les propriétés résidentielles.

Cependant, l’augmentation de l’utilisation 24/7 de l’énergie provenant des centrales de cogénération dans les hôpitaux, les commerces de détail et les systèmes de chauffage urbain — pour n’en citer que quelques-uns — a amené le bruit industriel au cœur des communautés. Ceci résulte de l’amplitude élevée et de la nature tonale à basse fréquence du bruit produit par les moteurs et les systèmes d’échappement associés.

Ainsi, des réglementations strictes en matière de contrôle du bruit et sur les mesures de bruit ont été mises en place pour éviter un bruit excessif sur de telles installations.

Afin de quantifier l’impact du bruit de ces installations sur les zones résidentielles proches, le Royaume uni a créé la norme d’évaluation BS4142: 2014. En prenant les niveaux de bruit actuels sur le site et en calculant les effets de nouvelles sources de bruits, la norme détermine la probabilité et la gravité des impacts négatifs de ces bruits sur les zones sensibles pour pouvoir ensuite les atténuer.

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