Le chauffage au bois peut contribuer à la pollution de l’air

Selon la lettre Recherche n° 24, publiée récemment par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), la biomasse est de nos jours une énergie positive, dans la mesure où elle génère environ 20 % des emplois liés aux énergies renouvelables.

Mais ce document évoque également que, dans certaines situations, le chauffage au bois peut contribuer à la pollution de l’air.

Cette situation concerne notamment les appareils domestiques non-performants. Ils sont responsables d’environ 80 % des émissions de particules fines dans le secteur du chauffage.

La lettre Recherche n° 24 tente donc de mettre en lumière l’importance des recherches visant à diminuer la pollution de l’air, en proposant le développement d’appareils plus performants.

Elle préconise également l’utilisation des combustibles les plus efficaces et la recherche des conditions optimales d’utilisation de ces appareils.

L’ADEME a déjà lancé plusieurs appels à projets dans ce secteur depuis 2005.

On cite par exemple le Fonds Air-Bois dont l’objectif est d’aider les particuliers désirant remplacer leurs équipements de chauffage au bois non-performants par des modèles plus performants et labellisés « Flamme verte 7 étoiles ».

Prochainement, l’agence va organiser un colloque qui portera sur le chauffage individuel au bois.

Organisé en partenariat avec le ministère de la Transition écologique et solidaire, cet évènement sera l’occasion de faire l’état sur l’enjeu du chauffage au bois dans la transition énergétique et écologique et sur les connaissances récentes acquises sur cette filière.

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