Le Conseil Municipal de Burlington a donné son aval pour le plan de chauffage urbain. Il s’agit de l’exploitation de la centrale électrique de la ville dans le but de fournir de la chaleur à la communauté. Cette décision fait suite à une idée, envisagée depuis des années, de récupérer l’énergie thermique et la vapeur excédentaires de la centrale McNeil pour les redistribuer dans les bâtiments. Le vote du Conseil lundi soir a penché en faveur de cette initiative par 6 voix contre 4.

Pont levant de Burlington Ontario Canada

Cette proposition envisage d’exploiter plus largement l’énergie que McNeil n’est actuellement pas en mesure d’utiliser, grâce à la chaleur résiduelle, la vapeur et une chaudière électrique. Ces sources d’énergie seront acheminées vers de grandes entités, comme le Centre Médical UVM. Darren Springer, du département électrique de Burlington, a souligné l’efficacité de cette méthode qui permettra de fournir de la vapeur à d’autres clients potentiels tout au long du parcours.

Ce projet innovant, selon Burlington Electric, permettra une réduction de 16 % de la consommation de gaz naturel dans le secteur commercial et rapprochera la ville de 7 % de ses objectifs de consommation énergétique nette zéro. Malgré certaines réticences, notamment concernant la combustion de la biomasse, le projet a été soutenu par Gene Bergman du conseil municipal, en raison des assurances fournies, notamment un engagement à ne pas augmenter la quantité de bois brûlé pour répondre à la demande de chauffage. Des efforts seront également déployés pour réduire l’empreinte environnementale de McNeil, y compris une étude complète des installations et des émissions.