Biomax est une chaufferie 100 % bois. À l’échelle nationale, sa capacité de stockage à haute pression est la plus importante. Installée sur le plus grand réseau de chaleur de l’Hexagone, elle s’inscrit dans le cadre de la politique de transition de la Métro.

Cette nouvelle unité d’électricité et de chaleur doit permettre d’alimenter en électricité près de 10 000 ménages et en chauffage, près de 20 000 ménages, avec une énergie qui diminue le recours aux énergies fossile et respectueuse de l’environnement. Elle devrait également améliorer la qualité de l’air.

Biomax, une centrale de cogénération, permet la production de l’électricité et la chaleur en utilisant la même énergie primaire. Elle produira, en période creuse, de l’EnR qui sera stockée et restituée au moment des pics de pollution. Des cuves de 600 m3 d’eau surchauffées permettront le stockage. Il s’agit du premier stockage à haute pression de grande capacité sur le territoire français.

Une solution de condensation des fumées et un système de séchage du bois permettront la valorisation de la chaleur fatale qui sera utilisée pour sécher la biomasse. Il s’agit d’une technique permettant d’atteindre jusqu’à 92 % de rendements électriques et thermiques.

Le bois est récolté dans un rayon de 52 km, dans les forêts savoyardes et iséroises durablement gérées. Cette démarche contribue à la gestion durable de la ressource et favorise l’économie locale. S’étendant sur 177 km de canalisation, le réseau de chaleur est géré par la CCIAG (compagnie de chauffage de l’agglomération grenobloise) si la Métropole en est responsable. Il alimente, sur 7 communes du territoire, 100 000 logements.

La Métro espère, à l’horizon 2030, augmenter de 30 % la production d’EnR&R, réduire de 22 % sa consommation d’énergie sur le territoire et diminuer de 30 % son recours à l’énergie fossile.