De 2009 à 2020, Aéroports de Paris (ADP) ambitionne de réduire jusqu’à 65 % ses émissions de CO2.
Le groupe « Aéroports de Paris » intègre les 3 aéroports les plus importants de la région parisienne, notamment celui de Paris-Charles de Gaulle, celui d’Orly et celui de Paris-Le Bourget.
Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique environnementale, ADP veut miser sur la géothermie pour réduire son empreinte carbone.
Fin 2016, il a réussi à diminuer ses émissions de 63 % par passagers par rapport à 2009.
Mais le groupe veut encore aller plus loin. En décembre 2009, il a fixé un autre objectif : faire chuter ses émissions de CO2 jusqu’à 65 % par passager par an.
Mettre en avant le chauffage géothermique
Selon ADP, c’est notamment le chauffage urbain géothermique qui a permis au groupe de réduire d’environ 63 % ses émissions de carbone depuis 2009.
Pour l’aéroport d’Orly, un système a été installé en 2011 pour couvrir jusqu’à 70 % du chauffage et du réchauffage de l’eau chaude sanitaire de ses nouveaux bâtiments et ses terminaux.
Depuis son lancement, cette installation géothermique a permis d’éviter le rejet de 50 000 tonnes de CO2.
Ce système a également réduit son utilisation de gaz de l’ordre de 4 000 tonnes équivalent pétrole (TEP), tout en faisant baisser sa production de CO2 d’environ 9 000 tonnes par année.
Ce réseau de chauffage urbain est constitué de 2 puits de 1800 mètres qui produisent de l’eau à 74 °C. L’eau chaude est ensuite distribuée via un réseau de tuyaux de 35 km.
Une chaufferie biomasse pour l’aéroport Paris-Charles de Gaulle
Cette installation a été mise en service en 2012. Il s’agit également d’une unité dédiée à réduire de manière conséquente les émissions de CO2 du groupe ADP.
En termes de chaleur, les deux chaudières à bois peuvent fournir jusqu’à 78 000 MWh de chaleur lorsqu’elles tournent en plein régime. Ce qui permet d’éviter un rejet d’environ 18 000 tonnes de CO2 par an et de couvrir le quart du total de la chaleur consommée par l’aéroport.