En complément des équipements existants, la communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées s’équipe d’une centrale de production à gaz pour son réseau de chaleur urbain. Les travaux de ce réseau ont débuté le 29 mai.
Le réseau de chaleur urbain est lancé fin avril à l’aide d’un contrat de concession de service public qui a été contracté entre la filiale de la Banque des Territoires et d’Engie Solutions, Pau Béarn Énergies Services, et la métropole paloise. La centrale de production de chaleur qui sera construite assurera les secours et l’appoint en besoin de chaleur, surtout en période hivernale. Elle fonctionnera en complément des sources d’EnR existantes (centrale à bois et unité de valorisation énergétique des déchets).
Ce réseau a pour but d’approvisionner des bâtiments à usage de bureau, des équipements de sports et de loisirs, des logements collectifs, des établissements scolaires et des établissements de santé. Les entreprises, les habitants ainsi que l’Université UPPA, bordant les axes de passage de ce réseau, en profiteront.
Il se présente également comme une nouvelle offre énergétique pour la production d’ECS et de chauffage, en complément des fournisseurs de gaz et d’électricité traditionnels, pour la ville ainsi que sa communauté d’agglomération. Il permettra également de réduire, à terme, la dépendance des énergies fossiles et favoriser les EnR.
Dès le mois de juillet prochain, les travaux de la pose des 44 kilomètres de réseau, entre la chaufferie de l’Université et Lons, débuteront. La centrale, d’une puissance de 30 MW, construite sur le campus universitaire devrait être opérationnelle en janvier 2021. Elle s’inscrit, d’ailleurs dans le budget de 51 millions d’euros prévu pour tout l’équipement.
Tous les immeubles collectifs desservis seront en mesure de demander un raccordement au réseau et remplacer leurs chaudières vétustes par des équipements plus modernes, une fois l’installation achevée et au fur et à mesure de l’alimentation en ECS et chaleur.
Pendant la durée des travaux, des emplois d’insertion seront créés. Une formation spécifique sera également créée pendant la phase travaux (à raison de 11 250 heures) et la phase exploitation (1 850 heures par an).