L’unification des réseaux de chauffage urbain du nord et de l’est de Rennes, par le biais d’un chantier d’interconnexion et d’extension majeur, multiplie par deux le nombre de logements bénéficiant d’une source d’énergie à la fois économique et respectueuse de l’environnement. Le réseau, qui fournit des services de chauffage et d’eau sanitaire via des conduites souterraines d’eau à haute température, sera en mesure de desservir 35 000 logements équivalents, contre la moitié actuellement. Ce projet d’amplification nécessite l’ajout de 36 km de tuyaux au réseau initial, portant ainsi la longueur totale du réseau à 66 km une fois les travaux achevés.

Mairie de Rennes

Effectuée grâce aux récents travaux de raccordement entre le quartier Saint-Martin et la rue d’Antrain, la fusion des deux réseaux est désormais réalisée. En vue de 2024, d’autres extensions sont envisagées, dont celle du réseau du Pont de Strasbourg jusqu’au Parlement de Bretagne, traversant plusieurs avenues et rues importantes. Alimenté par quatre chaufferies stratégiquement réparties dans la ville, le réseau couvrira une quinzaine de quartiers rennais.

Olivier Dehaese, vice-président de Rennes Métropole au climat et à l’énergie, souligne les bénéfices économiques significatifs du chauffage urbain. En plus d’offrir une stabilité tarifaire à long terme, il propose également un coût inférieur pour l’utilisateur. Par ailleurs, ce système respectueux de l’environnement aligne la production énergétique de la métropole sur ses objectifs de réduction des émissions de CO2, contribuant ainsi considérablement à la lutte contre le réchauffement climatique. Rennes Métropole poursuit ainsi ses efforts pour étendre son réseau de chauffage urbain.