Le métro servira de chauffage urbain à Londres

Londres a décidé d’exploiter la chaleur du métro, celui de la Northern Line, pour assurer le chauffage d’un millier de foyers, un centre de loisirs, ainsi que des bureaux. Ce système consiste à installer un puits de ventilation dans une station abandonnée.

Métro de Londres

Il s’agit d’un projet permettant, dans un premier temps, de chauffer des écoles et 700 logements sociaux. La chaleur sera, par la suite, acheminée pour chauffer 450 logements supplémentaires situés dans le quartier d’Islington. Ce projet est une manière de chauffer la ville localement de façon plus écologique et économique.

Ce projet constitue également un véritable levier pour la lutte contre le réchauffement climatique. Sachant que 50 % de l’énergie dépensée provient du chauffage et le tiers des émissions vient du processus nécessaire à la création de la chaleur.

Selon la Great London Authority, 38 % des besoins de la ville en chauffage sont gaspillés. Selon le directeur de l’association pour l’énergie décentralisée, Tim Rotheray, dès qu’il existe un système de refroidissement, chaque zone urbaine et industrielle perd de la chaleur.

Londres prévoit, toutefois, de réduire ce gaspillage afin de respecter l’engagement du gouvernement qui ambitionne, d’ici 2020, de retirer les chaudières au gaz du marché des nouvelles habitations. Ainsi, Londres prévoit d’exploiter la chaleur d’usines, de rivières, des puits de mine abandonnés ou de centrale électrique pour produire du chauffage.

À titre d’exemple, une serre de production de cannabis médical est alimentée par le recyclage de l’excès de chaleur produite par la fabrication du sirop de l’usine de sucre de Wissington, située à Norfolk. En effet, pour transformer les émissions de carbone en oxygène, celles-ci sont redirigées dans la serre.

Les Londoniens s’apprêtent apparemment déjà pour le prochain sommet pour le climat des Nations-Unies en 2020 à Glasgow.

Related Posts