La mise en place d’un nouveau réseau de chaleur urbain sera réalisée d’ici 2021 à Formerie. Après Grandvilliers, cette commune française mettra en place une chaufferie fonctionnant à l’anas de lin. Il s’agit de déchets de bois et d’écorce issus des tiges. Selon CCPV (Communauté de communes de Picardie Verte), cette future chaufferie compte parmi les installations les plus écologiques que celles à énergies fossiles.
Le cabinet Itherm conseil a estimé ce projet à 1,8 million d’euros et il devrait être subventionné par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, le département, l’État ou la région. Le but de ce projet est de favoriser l’indépendance du territoire en matière d’énergie.
Patrick Pérmony estime qu’une forme d’équilibre se crée concernant le rejet de CO2 dans l’atmosphère puisque l’année suivante, les cultures vont repiéger le carbone. Et comme les agriculteurs en retirent un revenu, il s’agit d’un projet bénéfique pour tout le monde.
Une partie de Grandvilliers est réchauffée par la coopérative agricole Lin 2000, depuis 2009, à partir de sa chaudière biomasse. 1 400 tonnes d’anas de lin sur les 11 000 produits annuellement sont dédiées au réseau de chaleur de la commune. Sous peu, Formerie sera alimentée par une autre partie de ses déchets.
Si pour l’heure, les bâtiments alimentés sont les bureaux de la CCPV, la piscine, le collège et une partie des services techniques, l’objectif de la commune est également de parvenir à réchauffer des habitations.