Les systèmes énergétiques urbains des Twin Cities (Minneapolis et Saint-Paul) sont sous pression pour réduire leurs émissions de carbone. Ces réseaux souterrains, qui chauffent et refroidissent des bâtiments grâce à des systèmes centralisés, sont depuis longtemps considérés comme une solution efficace, surtout dans les climats froids. Cependant, la majorité de ces systèmes sont encore liés à des combustibles fossiles, ce qui ne permettra pas aux villes, entreprises et institutions d’atteindre leurs objectifs de neutralité carbone d’ici le milieu du siècle. Des efforts sont donc en cours pour les convertir en utilisant des énergies propres.
À Minneapolis, la société Cordia Energy remplace ses chaudières à gaz naturel par des modèles électriques, tandis qu’à Saint-Paul, les autorités recherchent des financements pour un projet qui récupérerait la chaleur d’une usine de traitement des eaux usées, réduisant ainsi l’utilisation d’énergie pour un système alimenté actuellement par l’électricité et la biomasse. Ces initiatives visent à répondre aux attentes croissantes des clients tout en restant économiquement viables. Cordia prévoit de réduire les émissions de son système de Minneapolis de 30 % d’ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, grâce notamment à des programmes d’énergie verte.
Les défis pour décarboner ces systèmes sont nombreux. Chaque réseau est unique et les solutions doivent être adaptées aux spécificités locales, tant au niveau technique que financier. L’électrification des systèmes est un objectif, mais elle nécessite des investissements importants et des technologies encore en phase d’expérimentation à cette échelle. Les projets comme ceux de Cordia à Minneapolis ou de District Energy à Saint-Paul illustrent les efforts pour adapter les infrastructures aux exigences environnementales tout en garantissant la fiabilité des services essentiels.