Le gouvernement britannique mène actuellement des consultations sur l’introduction de nouvelles réglementations pour les zones de réseaux de chauffage urbain, prévues par la Loi sur l’énergie de 2023. Ces réglementations ciblent les zones en Angleterre où les bâtiments neufs et certains bâtiments existants seront tenus de se connecter à ces réseaux de chauffage. Ce changement, prévu pour 2025, attire l’attention des promoteurs et des investisseurs, notamment en raison de son impact sur les infrastructures publiques et de l’alignement avec les objectifs environnementaux et sociaux (ESG). De plus, les promoteurs de bâtiments commerciaux et résidentiels optent de plus en plus pour des solutions énergétiques durables, en adéquation avec la tendance vers la neutralité carbone.
Les réseaux de chauffage de district (DHN – District Heating Network) deviennent un élément clé dans les projets de réaménagement, offrant une méthode centralisée pour chauffer les bâtiments avec efficacité et une faible empreinte carbone. Ofgem, en tant que régulateur futur, supervisera ces réseaux en Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles. La centralisation de la production de chaleur et sa distribution via un réseau de tuyaux contribuent à l’efficacité énergétique et à la réduction des émissions. La loi vise à normaliser et réguler ces réseaux, ce qui pourrait influencer considérablement le développement immobilier et l’investissement dans les infrastructures.
Les réglementations de zonage proposées nécessitent que les nouveaux bâtiments et certains bâtiments existants dans les zones désignées se connectent à un DHN ou se préparent à une future connexion. Le gouvernement ambitionne d’augmenter la part de la chaleur fournie par les DHN à 20 % d’ici 2050, contre 3 % actuellement. Les critères de raccordement et les exceptions posent des défis, notamment pour les promoteurs concernant la planification et la viabilité financière des projets. La nomination d’Ofgem comme régulateur et l’attribution de droits statutaires aux développeurs de DHN pourraient simplifier les processus, bien que cela puisse susciter des préoccupations parmi les propriétaires fonciers.