Pour éviter tout problème qui remettrait en cause le bon fonctionnement du réseau de chaleur, la détection de l’humidité est une étape indispensable.
Comment ça marche ?
La mise en œuvre du système de détection est très simple. En effet, les tubes caloporteurs sont déjà pré-équipés de fils de détection. Un boîtier électronique, destiné à vérifier en permanence la bonne continuité de ces fils électriques et l’état de sécheresse de l’isolation, est positionné à une extrémité du réseau. Au moment de l’installation de la tuyauterie, il suffit de raccorder les fils entre eux.
La résistance des fils électriques par rapport au tube caloporteur est par ailleurs fixée à un seuil maximal défini au départ. (Par défaut, ce seuil est établi à 100 kohms.) Lorsque le taux d’humidité fait baisser ce seuil, une alarme se déclenche.
Quels risques encoure-t-on sans ce type de système ?
Un exploitant ne peut pas visualiser une fuite sur son réseau. Si le réseau consomme de l’eau, il n’en sera pas averti et, en cas de fuite, l’eau va rester stockée entre l’isolant et l’extérieur, le risque étant de déclencher la corrosion des tuyaux. L’utilisation d’un tel procédé permettra donc aux exploitants d’être alertés rapidement et d’anticiper cette corrosion, tout en décelant et en localisant d’autres anomalies éventuelles, comme les courts-circuits ou les dommages liés aux travaux extérieurs.
Comment installe-t-on ce type de système ?
L’installation d’un système de détection d’humidité passe par plusieurs étapes simples :
- Le raccordement des câbles à des connecteurs : les câbles étant déjà intégrés à la mousse en polyuréthane, ils sont raccordés à l’aide de connecteurs. Comme ils ne doivent pas toucher les tubes, ils sont supportés par des cavaliers.
- Le bouclage des câbles : il intervient au niveau des extrémités du réseau, afin d’obtenir un circuit fermé.
- La connexion de l’alarme au détecteur.
- La phase de test.
