Selon le ministère de la Transition écologique, les réseaux de chaleur sont incontournables pour la décarbonation. Cela implique la nécessité de développer des énergies renouvelables et de récupération, comme la biomasse, la géothermie profonde et intermédiaire et l’exploitation de la chaleur issue des usines d’incinération.

La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015 a fixé de nombreux objectifs. Parmi ceux-ci, la multiplication par cinq de la quantité de chaleur et de froids renouvelables et de récupération fournie par la programmation pluriannuelle de l’énergie et par les réseaux de chaleur et de froid entre 2012 et 2030. Pour atteindre les objectifs, de nombreuses actions sont prévues, comme l’amélioration des réseaux de chaleur et l’extension des réseaux de chaleur et de froid.

Un groupe de travail est mis en place par le ministère en 2019 dans le cadre du Plan de libération des énergies renouvelables visant à rendre plus rapide l’utilisation des énergies renouvelables. Un tel groupe de travail réunit de nombreux acteurs de la filière pour détecter et enlever les freins au développement du secteur. Ainsi, 25 actions sont appliquées dont la réalisation de certaines d’entre elles s’échelonne dans le temps.