Il y a environ huit mois, l’aéroport le plus fréquenté au monde, Hartsfield-Jackson d’Atlanta, a subi une panne d’électricité durant onze heures.
Récemment, on a eu un sentiment de déjà vu lorsque le grand aéroport américain Ronald Reagan a également été touché par une panne d’électricité.
Bien entendu, la dernière panne d’énergie n’a duré que 90 minutes et l’alimentation de secours d’urgence a encore permis aux avions de décoller et d’atterrir.
Cependant, cela démontre à nouveau l’importance d’un approvisionnement énergétique fiable et résilient pour les installations critiques.
Dans ce cas, la cogénération est considérée comme une solution en faveur des micro-réseaux.
Afin de se prémunir contre les pannes de services publics ou les interruptions de réseau, de nombreux aéroports, centres de santé et universités ont déjà installé des systèmes de chauffage et d’énergie combinés sur leur campus.
C’est par exemple le cas pour l’aéroport JFK à New York, celui de Los Angeles International (LAX), celui de Pearson International (YYZ) à Toronto, etc.
Comme source d’énergie de secours, ils ont mis en place des systèmes de cogénération permettant de produire à la fois de l’électricité, du chauffage et du refroidissement pour les terminaux.
Ces systèmes peuvent également être configurés comme des micro-réseaux pouvant fonctionner de façon isolée en cas de besoin (événements météorologiques extrêmes, interruptions du réseau, etc.).
Rappelons que cette solution a déjà fait ses preuves au sein de l’Université de Princeton et l’Université de New York.
Grâce à leurs micro-réseaux énergétiques et de cogénération, ces deux installations ont pu maintenir des services énergétiques fiables et résilients, même pendant la forte tempête Sandy en octobre 2012.
La cogénération se révèle donc être une excellente solution, étant donné qu’elle améliore l’efficacité et la fiabilité de l’approvisionnement en électricité et en chauffage tout au long de l’année.