Le gouvernement britannique a dévoilé un projet pilote visant à créer des zones de réseaux de chaleur dans six villes d’Angleterre : Leeds, Plymouth, Bristol, Stockport, Sheffield, ainsi que deux localités de Londres. Une enveloppe de 6,7 millions d’euros financera le développement de ces infrastructures innovantes, qui réutilisent la chaleur excédentaire produite par des industries locales, comme les centres de données ou les usines de verre, pour alimenter des bâtiments en chauffage collectif.
Les réseaux de chaleur fonctionnent en distribuant de la chaleur depuis une source centralisée vers plusieurs bâtiments, offrant une solution à la fois efficace et économique aux défis énergétiques urbains. Par exemple, le réseau de Old Oak et Park Royal tirera parti de la chaleur résiduelle des centres de données, tandis qu’à Leeds, l’énergie proviendra d’une usine de verre. En limitant le gaspillage énergétique, ces systèmes devraient permettre de réduire les factures des entreprises et des habitants connectés.
Ce projet s’inscrit dans la stratégie britannique visant à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Les zones pilotes, qui devraient voir le jour en 2026, démontreront l’efficacité du chauffage collectif dans les grandes structures urbaines telles que les hôpitaux, universités ou hôtels. En créant des milliers d’emplois dans des secteurs clés comme l’ingénierie et la construction, ces réseaux de chaleur contribueront également à renforcer la sécurité énergétique et à accélérer la transition vers un avenir plus durable.