Le chauffage urbain ciblé pour la réduction des émissions de l’UE

Dans le cadre de la lutte contre la pollution, la Commission européenne est actuellement entrain d’examiner tous les permis des usines de chauffage urbain et des centrales électriques.

En effet, les centrales électriques et les usines de chauffage urbain rejettent environ un tiers des polluants atmosphériques de l’industrie dans l’Union Européenne. Plus de 30 % des citoyens sont actuellement exposés à des niveaux de polluants atmosphériques au-dessus des normes de l’UE. Par ailleurs, plus de 90 % sont exposés à des niveaux de pollution au-dessus des lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon la Commission, il est nécessaire et tout à fait possible de réduire techniquement ces émissions. Elle affirme qu’il existe des techniques efficaces sur plan environnemental et économiquement viables pour assurer une meilleure protection de l’environnement et de la santé humaine. Ces techniques ont été identifiées grâce à une enquête approfondie réalisée sur plusieurs années auprès des États membres, des ONG et des acteurs industriels de l’UE.

Pour toutes les installations concernées, soit environ 3 500 industries répartis dans les 28 États membres, la Commission propose alors un réexamen de leur permis d’ici mi-2021. Entre autres, en vertu de la directive sur les émissions industrielles (IED), les États membres ont l’obligation de s’assurer que leurs grandes installations industrielles sont dotées d’une autorisation environnementale. Les permis de recherche doivent également se baser sur l’approche intégrée de la meilleure technique disponible (MTD).

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